25 logements collectifs
- Date
- 2012
- Lieu
- Dijon
- Maître d'Ouvrage
- OPAC de Dijon
- Programme
- Construction de 25 logements collectifs, rue de Chenôve
- Mission
- Concours
- Surface
- 1 976 m²
- Coût des travaux
- 2 202 297 euros HT
Parti architectural :
Le parti consiste à installer l’édifice dans un renouveau urbain tout en l’inscrivant dans la continuité de l’existant, ainsi il s’implante de sorte à prolonger la rue, la terminer ou la débuter selon le sens du parcours. Il s’agit d’offrir un premier plan à l’arrière-plan de l’opération « les terrasses du soleil » en respectant la trame urbaine et en vis-à-vis de la future opération de dalle commerciale surmontée de tours.
A l’audace et la verticalité du feu d’artifice qui accompagnera l’avènement du tramway proposer l’horizontalité tranquille, sereine, humaine et durable de l’habitation collective.
Notre bâtiment se tient à l’alignement pour dessiner la limite de la rue, les entrées forment un retrait de l’espace public pour préparer la transition vers un espace progressivement privé. Côté jardin la volumétrie instaure un dialogue avec le voisinage et une transition douce par une graduation progressive. Au sein de ces architectures plurielles, l’immeuble laisse émerger sa singularité, figure de proue, il fait signal. Non pas un signal tapageur et bruyant, le signe d’une architecture bavarde, mais plutôt celui de la présence douce, discrète ancrée dans son quartier et proche de ses habitants. De cet endroit il est le phare, manifeste d’une centralité contemporaine il veille aux liens, à l’attachement des personnes à ce lieu, à son inscription dans la durée.
Ce corps recèle une flamme vive et intense, doré, il possède un cœur ardent la projection d’un intérieur chaud et accueillant. Sa peau emprunte à la lueur des lampions, leur simplicité et leur légèreté, elle enveloppe le bâtiment d’une caresse soyeuse comme le papier japonais. Comme les shojis, cette paroi diffuse une clarté diaphane exacerbant les ombres, leur subjectivité et leur silhouette, soulignant l’arête d’une alcôve, le retrait ou le surplomb d’un balcon.
Un jeu d’ombre et de lumière drapé de zinc, ourlé d’or, ceint de bois il porte haut sa lanterne et soutient fièrement la voie des Bourroches.